Publié dans Editorial

La vérité !

Publié le lundi, 17 octobre 2022

Quelle définition peut-on attribuer à ce terme « Vérité » troublant, blessant mais aussi soignant ou curatif ? Les ouvrages se spécialisant dans l’explication des mots ou des synonymes consacrent un large éventail  pouvant définir et éclaircir sur la « vérité ».
Larousse définit, entre autres suggestions de sens, la vérité « Adéquation entre un énoncé et son objet » ou « Proposition qui s’accorde avec le réel tel que nous le percevons » ou encore « Connaissance ou expression d’une connaissance conforme à la réalité, aux faits ». Bref, à la lumière de ces quelques éclairages, la « Vérité » incarne en soi la réalité exacte des faits et de la … vérité des faits. La réalité ou la vérité étalée sur la place publique trouble ou même  blesse. Cependant, elle a une vertu, la guérison. Une fois l’abcès crevé, la plaie se guérit et les cicatrices se ferment. En effet, dire la vérité blesse parfois. Mais, ne pas le dire, trompe et entretient le mal. Et combien de dirigeants ont-ils été poussés vers la fausse route ou  induits en erreur dans la prise de décision à cause des rapports faussés qu’on lui a présentés. Bref, faire éclater la vérité fait très mal tout comme on crève l’abcès. Mais au final, cela guérit. Et cette vertu thérapeutique de la Vérité qui nous semble  d’importance capitale et d’une nécessité absolue dicte nos faits et actions.
Les hérésies éhontées et répétées des acteurs politiques de l’Opposition ne laissent pas indifférents les observateurs et l’opinion. Les bévues de l’ancien Chef de l’Etat Marc Ravalomanana occupent la première place des vérités choquantes qu’il fallait jeter sur la place publique. On ne peut pas fermer les yeux sur les faits et gestes de Ramose. Les sorties médiatisées du député de Toamasina I Ratsiraka Rolland qui tirent sur le tas à chaque coup le régime en place inondent les pages. Des stupidités sinon des rages aveugles qui agacent les esprits. Dans le même train, la mesquinerie des grands ténors de l’Opposition qui tiennent des propos sans fondement sont autant de vérité à laquelle nous ne pouvons nous taire.
A l’intérieur du régime Orange, au sein de la majorité, il existe des vérités que l’on ne pouvait non plus occulter. Des maladresses de certains membres du Gouvernement offusquent l’opinion. Evidemment, il n’est pas question de les cacher ou de l’étouffer. La démocratie passe aussi et surtout par la clarté et la transparence. Il est difficile de feindre ne pas savoir tels faits ou gestes de telles ou telles hautes personnalités. Malheureusement, les exemples des cas de dignitaires du pouvoir qui se font remarquer ou signaler par des écarts de conduite font légion et qui, au final, ternissent l’image du numéro un du pays et de l’équipe dirigeante. La Vérité n’a pas manqué de saisir l’opinion de ces tristes réalités. Des membres du Gouvernement ont ainsi dû céder la place.
Les bisbilles au sein de la majorité, des énormités au sein des institutions de la République dont le Parlement faisant le chou gras des projecteurs de la presse ne passent point inaperçues. Il fallait les pointer du doigt. Les abcès qui couvent quelque part doivent être crevés par-dessus tout !
La vérité blesse mais elle guérit !



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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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